« Tout le monde parle de pipeline, mais personne n’ose regarder où il fuit réellement », a glissé un directeur commercial en off la semaine dernière. Et il n’avait pas tort. Dans le B2B, ce n’est pas le manque d’opportunités qui freine la croissance, mais l’usure interne. Des tâches périphériques qui s’empilent, des processus bancals qu’on laisse vivre “par habitude”.

Et chaque semaine, l’équivalent d’une journée entière qui s’évapore en comptes rendus, mises à jour CRM ou coordination administrative. Rien de stratégique, mais suffisamment pour ronger les marges mois après mois.

Ce constat a poussé plusieurs acteurs européens, Spiich, Genial, Bizzy, TODAY,  à bâtir des solutions dédiées à l’allègement des workflows commerciaux. Leur promesse est simple : redonner aux équipes le temps de faire leur métier, là où la valeur se crée exactement.

En parallèle, un autre levier conditionne désormais la performance : la maîtrise du Customer Lifetime Value. Les meilleurs émetteurs cartes et fintechs affichant un CLTV supérieur à 2 500 $ par client sont deux fois plus susceptibles de performer. Enfin, côté SaaS, une gestion imprécise des contrats et de la facturation peut coûter 4 à 10 % de revenus annuels. Trois signaux, une certitude : la croissance se joue désormais dans l’exécution.

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⏱️ Si tu as une minute :

  • Plusieurs acteurs européens focalisés sur la productivité commerciale mettent en avant l’urgence de simplifier les workflows : une journée entière par semaine disparaît encore dans des tâches périphériques (CRM, reporting, coordination). Les frictions internes, plus que le manque d’opportunités, freinent la croissance.

  • Les taux de fidélisation clients varient fortement selon les secteurs : 84 % dans les médias et services professionnels, contre seulement 55 % dans l’hôtellerie et le voyage. Côté SaaS et abonnements, une gestion imprécise des contrats et de la facturation peut entraîner 4 à 10 % de pertes de revenus annuels. Dans le monde fintech, les entreprises affichant un CLTV > 2 500 $ par client doublent leurs chances de surperformer.

  • Dans le RevOpsAF Podcast, Matthew Volm échange avec Jared Barol, architecte du désormais célèbre RevOps Archetype Matrix. Ensemble, ils décortiquent comment chaque organisation doit équilibrer 4 types d’opérateurs pour éviter la surspécialisation et soutenir la croissance. Idée clé : « Les entreprises ne scalent pas en ajoutant des rôles, mais des capacités. »

⚡​ Si tu as quinze minutes ?

L’heure n’est plus uniquement aux outils ou aux modèles GTM. L'accélération du RevOps se concentre dorénavant sur la productivité commerciale, la profitabilité client et la fiabilité des revenus. Les entreprises qui investissent dans l'amélioration de leurs opérations obtiennent un avantage décisif, tandis que l'inaction mène à des pertes de revenus importantes.

  • Spiich (Suède) lève 600 000 € pour éliminer jusqu’à huit heures de tâches administratives par semaine chez les commerciaux. Cette initiative s'inscrit dans un mouvement européen visant à simplifier les workflows de vente et restaurer le temps réel de négociation.

  • Les fintechs et émetteurs cartes à CLTV supérieur à 2 500 $ affichent deux fois plus de chances d’obtenir une forte performance business, renforçant l’importance du design orienté utilisateur, de l’innovation produit et de la réduction du churn.

  • Les entreprises SaaS perdent entre 4 et 10 % de leurs revenus annuels à cause d’une facturation imprécise ou fragmentée. Une architecture unifiée devient un levier central de rentabilité et de pilotage.

  • Le RevOps Archetype Matrix de Jared Barol repense l’organisation des équipes revenue en distinguant quatre capacités essentielles. Sa thèse : une entreprise scale en orchestrant les compétences, pas en accumulant des rôles.

  • La fidélisation reste un différenciateur massif : de 84 % dans les médias à 55 % dans l’hôtellerie, avec un fait marquant : un client satisfait dépense en moyenne 140 % de plus. La rétention devient un véritable moteur de marge.

👉 Insights stratégiques

Les opérations deviennent le levier nᵒ 1 de performance durable. Des workflows allégés, une gestion de la valeur client maîtrisée et une architecture de revenus mieux pilotée permettent de transformer des activités dispersées en un système cohérent capable d’absorber la croissance. Et ce, sans s’exposer aux pertes invisibles.

📊 Data & Benchmark

Les nouveaux chiffres de fidélisation du Customer Retention Rates: Latest Data (2025) révèlent un paysage profondément contrasté selon les secteurs. Certains affichent une stabilité impressionnante quand d'autres luttent pour retenir leurs clients au-delà du premier contact.

Les dirigeants accordent une priorité majeure (52 %) aux fonctionnalités mobiles dans leurs investissements technologiques, ce qui souligne le rôle essentiel du mobile pour améliorer l'expérience client.

🎙️ Podcast de la semaine

“Le mindset du RevOps moderne” – Anna Kalman (Segment, 2025)

Dans cet épisode du Podcast de RevOps Co-Op : RevOps Archetype Matrix Framework, Jared Barol, stratège revenus et créateur du modèle, donne son point de vue. Il rappelle que la réussite d’une organisation revenue est le résultat d'une combinaison précise des capabilités, et non du nombre d'outils ou du volume d’embauches.

Son Archetype Matrix décortique quatre profils complémentaires qui, ensemble, soutiennent l’équilibre entre exécution, structure et vision.

« Les entreprises ne scalent pas avec plus de rôles, mais avec les bonnes capacités au bon moment. »

— Jared Barol

🛠️ Zoom Outils :

Oracle CPQ (Configure, Price, Quote)

Oracle CPQ se présente comme l’un des piliers les plus fiables pour fluidifier et sécuriser le cycle Configure–Price–Quote. Conçu pour les organisations B2B à forte complexité commerciale, l’outil permet d’éviter les erreurs de configuration, de standardiser la tarification et d’accélérer la production de devis personnalisés.

Il s’intègre nativement aux suites CRM et ERP, garantissant une continuité sans rupture entre vente, finance, opérations et production. Les équipes commerciales y gagnent en cohérence, notamment dans les environnements où la configuration produit ou service implique plusieurs variables, options ou règles métier.

Cas d’usage concret :

  • Automatisation des règles de tarification pour réduire les remises non maîtrisées et les erreurs.

  • Suivi du cycle d’approbation interne afin d’éviter les délais liés aux validations manuelles.

  • Standardisation de l’expérience commerciale pour toutes les équipes, quel que soit le canal.

⚡️La Minute Technique

Le lissage opérationnel du cycle devis-commande (Q2C)

Le cycle devis-commande est l’un des flux les plus sensibles du go-to-market. S’il s’allonge ou devient imprévisible, toute la mécanique commerciale se dérègle : délais de signature, prévisions, cash-flow, satisfaction client. Pour mesurer sa stabilité, les équipes RevOps s’appuient sur un indicateur simple : l’indice de lissage Q2C.

Un Q2C lissé augmente la vitesse de closing, stabilise les prévisions et réduit le risque d’usure interne. C’est l’un des leviers les plus sous-estimés, et pourtant l’un des plus structurants, de la performance commerciale moderne.

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